Justine Mettraux, en course sur la Solo Maître Coq 2016 avec le figaro TeamWork, pointe à la 9ème place du classement général et à la 3ème place du classement bizuths après les épreuves côtières de ce début de semaine. Justine a pu profiter d’une journée à terre hier, mercredi 20 avril, pour recharger les batteries et finaliser la préparation de la dernière course du programme dont le départ sera donné jeudi 21 avril à 12h depuis les Sables d’Olonnes. Un parcours de 350 milles nautiques entre Belle-Île-en-Mer et l’île de Ré. À mi-parcours, Justine fait le point sur la compétition.


Comment se sont passés tes deux premiers jours de course ?
« C’était la première fois que je faisais des petits parcours côtiers en compétition et je suis plutôt contente. J’ai fait des bonnes choses et d’autres un peu moins bonnes qui m’ont fait perdre des places, mais globalement, ça c’est bien passé. Je suis dans le top 10 au général, c’est bien mais il va encore se jouer pas mal de choses sur le grand parcours.
Niveau météo, on a eu des conditions assez faibles le premier jour avec 5 à 8 nœuds, mais mardi, c’était plus venté, particulièrement à la fin. On a fini dans 25 nœuds ! Avec ces conditions, ça devient assez sportif : les manœuvres sont plus techniques, plus physiques et il faut déployer plus d’énergie. Même si le bilan de la journée de mardi est un peu moins bon que celui de la première journée en termes de résultat, j’ai quand même vu que je pouvais aller vite et que je pouvais manœuvrer correctement dans de l’air, ça me donne confiance pour la suite. Mais il reste encore des points à travailler et à soigner. »

Comment as-tu occupé ta journée de mercredi ?
« J’ai pu me reposer un peu. Guillaume Farcy, mon préparateur, est avec moi aux Sables, il s’occupe de tout ce qui est technique. Il prend bien soin du bateau et c’est top de pouvoir m’appuyer sur lui à ce niveau-là. De mon côté, j’ai juste eu à préparer mon sac d’habits, finaliser le sac de bouffe et commencer à bien regarder la météo. »

Comment abordes-tu la dernière course de cette compétition ?
« Le parcours au large, c’est un exercice auquel je suis plus habituée, je serai plus dans mon élément. Les conditions au départ s’annoncent assez faibles, il n’y aura pas beaucoup de vent, ça peut être assez compliqué. Pour ce qui est de la maîtrise du bateau, ça s’annonce un peu plus facile. En tout cas, il va falloir rester zen, rien n’est joué ! »

Crédit photo : Solo Maître Coq 2016 / Christophe Favreau