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Nils Palmieri en course sur "The Great Escape" en mode virtuel - ©

Nils Palmieri en course sur « The Great Escape » en mode virtuel

Le 25 mars 2020

Après la grande course de la Solo Maître Coq la semaine dernière en mode virtuel, Nils Palmieri est reparti en mer et participe à The Great Escape, une course en ligne organisée par Virtual Regatta. Le départ a été donné lundi 23 mars à 13h de La Rochelle.

La situation sanitaire actuelle liée à la pandémie de coronavirus ayant eu pour conséquence l’annulation de tous les événements sportifs, Virtual Regatta a eu l’idée de lancer une transatlantique accessible autant aux amateurs qu’aux marins professionnels. Près de 100 000 participants ont ainsi pris le départ de La Rochelle ce lundi avec pour objectif de rejoindre Curaçao au cœur des Caraïbes. Le skipper TeamWork s’aligne dans la catégorie Figaro et se trouve actuellement au large du cap Finisterre.

Nils nous raconte ce début d’aventure virtuelle :
« Je cours de nouveau dans la classe Figaro et j’y retrouve certains concurrents. On se tire bien la bourre.
Pour la Solo Maître Coq, c’était marrant mais il y a plein d’effets de vents locaux que l’on ne retrouvait pas dans le jeu, surtout à proximité des îles. Du coup, c’était plutôt un slalom et un peu à la queue leu leu… Il fallait surtout faire attention à ne pas s’échouer en tournant les îles (Ré, Belle-Île et Yeu) au plus près ! Je me suis réveillé quelques fois la nuit. Sauf erreur, je termine 7ème figariste.

Pour la course actuelle, c’est plus intéressant car c’est une transatlantique. Du coup, le terrain est plus grand et il y a vraiment plusieurs options stratégiques à prendre. Pour l’instant je suis dans les 50 premiers sur les 21’580 skippers virtuels de la catégorie Figaro. Je suis le bateau bleu et les autres en couleur sont des « vrais » figaristes !
Nous sommes actuellement en train de contourner le Cap Finisterre et c’est là qu’il va y avoir différentes options. Il y a actuellement pas mal de dépressions (la météo du jeu suit la météo réelle) et une route nord est tentante car elle permet de contourner les dépressions du bon côté avec du vent portant/par le travers. Cela vaut la peine si les dépressions sont suffisamment au sud pour ne pas trop rallonger la route…

La 2ème option est complètement l’inverse : il s’agit de descendre tout au sud pour attraper les vents alizés. Ceux-ci sont faibles car justement gênés par le train de dépressions. Et cela rallonge considérablement la route. Par contre, cela peut être payant à la fin si l’alizé se remet bien en place dans 8-9 jours…
La 3ème option consiste à contourner les dépressions par le nord puis de plonger plein sud juste derrière une dépression (c’est à dire dans l’est de celle-ci) pour accrocher l’alizé si celui-ci se met bien en place…

Donc pour l’instant il a plusieurs schémas qui poussent à rester assez nord. Et on verra dans quelques jours si cela valait la peine d’aller accrocher du vent au sud ou pas !
Comme dans la réalité en fait ! ;) « 

À suivre…

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