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Nils Palmieri 18ème et 2ème bizuth de La Solitaire du Figaro 2020 - ©

Nils Palmieri 18ème et 2ème bizuth de La Solitaire du Figaro 2020

Le 21 septembre 2020

Pour cause de manque de vent, le départ de la 4ème étape de La Solitaire du Figaro n’a pas pu être donné samedi et cet ultime round a dû être annulé. Pour sa première participation à cette course mythique, Nils Palmieri termine ainsi à la 18ème place (sur 35 bateaux) du classement général et 2ème bizuth. Le skipper TeamWork aura parcouru plus de 1500 milles et passé, en cumulé sur 3 étapes, 10 jours 4 heures 18 mn et 59 secondes en mer en passant par le Fastnet, le Sud de l’Angleterre, Dunkerque, les côtes normandes et bretonnes avant d’arriver à Saint-Nazaire. Une course qui restera une très belle expérience pour le skipper suisse dont voici les réactions.

Comment as-tu accueilli l’annonce de l’annulation de la 4ème étape ?
« Tout le monde était un petit peu déçu, mais en même temps personne n’avait envie de courir une étape qui aurait pu être hasardeuse étant donné que la météo attendue n’était pas top. À l’annonce de l’annulation, j’ai eu toute la pression qui est retombée. Ça marquait la fin d’une très belle course.

Au niveau du classement bizuth, je suis un peu déçu. J’étais dans une position d’attaque, j’avais tout à gagner. En plus, 6 concurrents étaient devant moi à moins de 20 minutes alors que le suivant était à une demi-heure. Je m’étais noté des objectifs pour cette Solitaire dont un qui était d’être dans le coup, en position de pouvoir attaquer à la fin de la 3ème étape. Et j’y étais, donc c’est satisfaisant. »


Y’a-t-il une différence entre ce que tu t’étais imaginé et ce que tu as vécu ?
« La course est comme je me l’étais imaginée. J’ai trouvé qu’on était souvent au contact, que tu as toujours des bateaux pas très loin, même quand tu es derrière. Tu as toujours du monde à la radio, des concurrents, l’orga… Tu n’es jamais vraiment seul. Avec les 3 bateaux accompagnateurs, il y a un cadre qui est assez sécurisant. C’est le côté qui m’a surpris en bien.

J’ai adoré cette épreuve. C’est ce qui se fait de mieux dans la voile. La monotypie, c’est vraiment quelque chose qui me plaît beaucoup et c’est génial de pouvoir faire ça à haut niveau. J’aime aussi le côté itinérant, comme sur le Tour de France à la Voile. Tu changes de ville chaque fois, ça fait un peu caravane. Et puis il y a un niveau incroyable, tout le monde est vraiment sympa et tu sens que tu touches au graal. Tu peux être dans les derniers parfois à côté d’Armel qui a gagné le Vendée Globe et tu te rends compte qu’il a les mêmes galères que toi. Finalement, le plus dur aura été toute la phase de préparation en amont depuis l’automne. J’en ai plus bavé aux entraînements que pendant la course, même si ça reste une épreuve très difficile. »

Retrouvez le classement complet ICI

Remise des Prix de la Solitaire du Figaro 2020 – Saint-Nazaire le 20/09/2020
Remise des Prix de la Solitaire du Figaro 2020 – Saint-Nazaire le 20/09/2020



Crédit photos : © Alexis Courcoux

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