Ce matin, les skippers TeamWork ont contourné La Palma, seule marque de parcours obligatoire de la Transat en Double Concarneau Saint-Barthélémy. Le duo franco-suisse est actuellement 8ème du classement à seulement 11 mn de la tête de course, mais la route est encore longue jusqu’à Saint-Barth.
Nils Palmieri et Julien Villion n’ont pas chômé à bord du Figaro TeamWork depuis le départ donné la semaine dernière à Concarneau et la fatigue se fait sentir : « Nous sommes fatigués, tout est difficile à bord et il faut aller vite en matière de stratégie. J’ai l’impression de faire une étape de la Volvo Ocean Race ! » indique Nils. Concentrés et appliqués sur leur navigation, ils s’emploient faire avancer le bateau le plus rapidement possible et le font plutôt très bien depuis le début de la course.
Même si les skippers ont retrouvé un vent portant depuis dimanche, les derniers jours ont été intenses pour descendre vers La Palma, notamment la nuit de mardi à mercredi qui a été tonique avec des vents à 35 nœuds accompagnés de rafales. Les skippers TeamWork ont placé quelques empannages pour atteindre l’unique marque de parcours de la Transat en Double qu’ils ont enroulé ce matin à 9h48 CET dans des conditions musclées. « Nous avons très bien joué à La Palma mais le vent était très fort, » indique Nils. L’option qui consistait à traverser le canal entre La Palma et Tenerife n’a été retenue par aucun duo car elle demandait plus de manœuvres sans assurance d’être gagnant à la sortie.
Quelques nouvelles de Nils :
« On est content de pointer régulièrement dans les premiers depuis le départ. On essaye d’éviter les embûches et elle étaient nombreuses depuis lundi. En effet, nous avons des surprises au niveau de la météo qui n’est pas tout à fait celle annoncée en termes de force et de direction. Et c’est un casse-tête lorsque l’on reçoit les positions des concurrents.
Je commence enfin à réchauffer mes plats aseptisés et à utiliser des services ;) Avant, je mangeais ça en comprimant le paquet. Comme un sachet de gel énergétique ! La vie avec un bateau plus à plat est bien plus agréable. Mais l’espace de vie reste tout petit. »
