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Nils Palmieri au départ de la Le Havre Allmer Cup - ©

Nils Palmieri au départ de la Le Havre Allmer Cup

Le 22 mai 2022

Nils Palmieri et les 27 autres figuristes engagés sur la Le Havre Allmer Cup prendront le départ de la grande course ce dimanche à 16h08 depuis Le Havre. 465 milles nautiques théoriques sont au programme de cette étape avec une première traversée de la Manche en direction des Needles Fairway à proximité de l’île de Wight, une navigation le long des côtes sud de l’Angleterre jusqu’au phare d’Eddystone, une 2ème traversée de Manche jusqu’à Roscoff puis une remontée le long des côtes françaises jusqu’au Havre avec le passage du raz Blanchard dont les courants peuvent être piégeux.
Le skipper TeamWork est prêt à en découdre et a hâte de se lancer sur cette 2ème compétition de la saison.


Les mots de Nils avant le départ :
« On va partir dans du vent assez léger, un petit thermique dans la baie de Seine. La montée en direction de l’île de Wight va être assez « tricky ». La 1ère nuit va être très importante car il y a un petit flux d’est qui tourne à l’ouest. Donc on a vraiment le vent d’ouest qui va commencer à rentrer et qui va nous concerner pour toute la suite de la course. La façon dont ce vent d’ouest arrive n’est pas forcément claire. C’est tentant de faire beaucoup d’ouest pendant la nuit pour aller chercher ce vent en premier, mais ça veut aussi dire faire pas mal de route pas dans le bon sens par rapport à la 1ère marque, donc il va y avoir des choix assez importants à ce moment là. Après, ça va être un petit peu le train train, il n’y aura pas de grandes options une fois qu’on aura passé l’île de Wight. Ça va surtout se jouer avec le courant, il faudra s’abriter quand on aura le courant contre nous, aller dans des endroits où il est plus fort quand la marée aura tourné. Il y aura les effets de pointe à bien gérer au sud de l’Angleterre. Et ensuite, retour sur la côte française où ça va être plutôt de la course de vitesse sans beaucoup de choix à faire. Eventuellement choisir de passer d’un côté ou de l’autre de Guernsey. Mais pas de grands choix stratégiques à faire. »

Crédit photo : Alexis Courcoux

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