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Un Bol d'Or sans vent, long et usant mais un beau top 10 au général pour le M2 Wize by TeamWork - ©

Un Bol d’Or sans vent, long et usant mais un beau top 10 au général pour le M2 Wize by TeamWork

Le 13 juin 2022

C’est sous un beau soleil mais que les concurrents du 83ème Bol d’Or Mirabaud ont pris le départ samedi matin à Genève. L’équipage du M2 Wize by TeamWork était fin prêt pour faire une belle course et c’est ce qu’ils ont fait malgré le manque de vent qui a souvent jouer avec leurs nerfs. Vincent, Stéphane, Arnaud et Antoine ont été aux avant-postes pendant plus de 15h. Ils franchissent la ligne d’arrivée vers 1h35 du matin et terminent à une très jolie 8ème place au classement général et 5ème de la catégorie M2.

Le récit d’Arnaud Didisheim :

« Après 25 ou 26 participations pour moi, celui-ci était un bol d’or classique parmi les classiques : sans vent, long et mentalement compliqué. On a eu 4 passages difficiles à gérer : le départ, le passage entre Lausanne et Évian, l’approche du Bouveret (1km avant) et le passage d’Yvoire au retour.
Pour cette édition, on a pris un bon, un très bon départ en menant la flotte entre la 4 et 5ème place toutes catégories confondues jusqu’à l’approche du Bouveret où le vent s’est arrêté. Tous les autres multi sont revenus à notre niveau voire même un peu devant. On passe donc le Bouveret derrière le groupe qui vient de nous dépasser. On fait une super sortie du Bouveret à 14 nœuds dans l’axe du retour mais arrivé au niveau d’Évian et Lausanne, on choisit de partir côté suisse chercher le vent de terre annoncé par les prévisions (comme tout le groupe de tête) mais ce vent n’est jamais venu donc après plus d’une heure de galère sans vent, on fait un choix radical : demi-tour et retour direction Évian pour prendre le vent avec lequel les monocoques avancent.
Le choix est difficile pour les nerfs mais au final il paye. On a bien rattrapé le nouveau groupe de tête. Sans surprise, le passage d’Yvoire est également compliqué avec des vents contraires entre le haut lac et le petit lac. Là on galère et les nerfs commencent à être mis à rude épreuve. On avance à moins d’un noeud et la nuit tombe du coup on ne voit plus les risées. Pour s’en sortir et surtout recrocher le groupe de tête, on vise Nyon pour aller chercher les thermiques de nuit côté suisse. On est les seuls à prendre cette option un peu compliquée mais qui paye bien car on trouve un vent opposé à celui des concurrents qui nous permet d’aller à 10 nœuds tout droit sur Versoix où on recroche le groupe de tête. On termine 8ème au général et 5ème M2. 
»

Retrouvez le classement général de l’édition 2022 du Bol d’Or Mirabaud ICI


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