Ce dimanche 4 septembre à midi, sera donné le départ de l’ultime étape de La Solitaire du Figaro. Un gros morceau attends Nils Palmieri et ses concurrents, 640 milles nautiques au départ de Royan jusque Saint-Nazaire en passant par les îles Farallones au Nord-Ouest de l’Espagne. Deux traversées du Golfe de Gascogne qui s’annoncent toniques. Pour sa dernière navigation en Figaro Bénéteau 3 sous les couleurs de TeamWork, le skipper suisse s’affiche conquérant.
« Cette troisième étape s’annonce difficile. À côté de ce qui nous attend, les deux premières étapes étaient seulement un échauffement ! Le parcours initial a été changé au vu des conditions météo, mais je suis content car ça ne dénature pas du tout l’étape. C’est ce qui était prévu, nous allons traverser le Golfe de Gascogne ; et puis les conditions de brise me conviennent bien !
Au départ nous aurons peu de vent, qui devrait changer de direction assez souvent, nous ferons donc pas mal de manœuvres. Cela devrait s’accélérer jusqu’aux îles Farallones, puis le bord de portant jusque Saint-Nazaire sera tonique ! Ce qui serait idéal serait de barrer tout du long, mais je pense qu’il va plutôt falloir à certains moments accepter de naviguer de manière dégradée. C’est-à-dire de naviguer sous pilote en sécurisant le bateau pour pouvoir dormir sans partir au tas. S’il n’y a pas beaucoup d’écarts en latéral sur ce retour, on devrait assister à une course de vitesse, la clé sera donc la lucidité !
Il s’agît de ma dernière étape sous les couleurs de TeamWork, et je suis en position d’attaquant. Je veux vraiment naviguer à ma manière, et ne pas faire les mêmes erreurs que sur la deuxième étape en me mettant un peu dans le rouge face à la fatigue et au sommeil. Je suis conquérant ! »