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Le TeamWork Sailing tutoie les côtes françaises - ©

Le TeamWork Sailing tutoie les côtes françaises

Le 10 mai 2017

Le Teamwork Sailing Tour poursuit son avancée. Le bateau a quitté l’Espagne et La Corogne pour rallier les côtes françaises, théâtre des étapes 13 à 16 qui ont débuté à Lorient le mardi 2 mai 2017.

Retour sur les étapes 12 à 16

ÉTAPE 12  LA COROGNE – LORIENT

UN TEMPS CAPRICIEUX

Les Teamworkers Brice Carnus et Thomas Cuvelier sont arrivés le samedi 22 avril à La Corogne. Le départ de l’étape était initialement prévu le lendemain, mais les conditions météos instables n’incitaient pas au départ. Malgré un léger espoir de départ le mercredi suivant, les skippers Anna-Maria et Gérald décident de retarder à nouveau l’échéance, le Golfe de Gascogne est un passage technique et les conditions météorologiques ne se prêtent pas à un départ. Ils prennent donc leur mal en patience et profite de cette attente forcée pour visiter la région. L’équipe largue finalement les amarres le samedi 29 avril, avec Bertrand Delesne en renfort.

Thomas raconte :

« Teamwork : 1, Golfe de Gascogne : 0. C’est une des traversées les plus dures d’Europe, c’était vraiment une expérience inoubliable par la difficulté des conditions. Arrivée à Lorient on sent qu’on a accompli quelque chose de grand. Une expérience inoubliable également par la rencontre de gens exceptionnels qui ont rendu cette traversée possible. C’est une vraie leçon de voile, les skippers nous ont tant appris, mais c’était aussi une vraie leçon de vie et je pense qu’on sort plus grand de ce genre d’aventure. »

Une étape compliquée finalement rondement menée malgré le mauvais temps, rien ne semble pouvoir résister à TeamWork40 !

 

© Brice Carnus

ÉTAPE 13  LORIENT – CAMARET

LE RAZ DE SEIN

Le départ de l’étape 13 est donné le mercredi 3 mai à 8h du matin. Prennent place sur le bateau Perrine, Sandrine, Marie-Thérèse et Matthieu D encadrés par Anna-Maria et Gérald.
Le départ se fait en douceur, la mer est calme et le soleil toujours au rendez-vous.

Après un début d’étape tranquille, la fin de journée s’anime. Teamwork40 se rapproche du passage compliqué de cette étape « le Raz de Sein. »

Perrine raconte : « Plus on se rapproche de la Pointe du Raz, plus la mer semble agitée… on commence à comprendre pourquoi cet endroit est réputé chez les marins. On sent que les choses sérieuses vont commencer… Nous avancions désormais entre 10 et 12 nœuds… je ne sais pas si c’est la vitesse moyenne pour nos skippers mais pour nous, ça filait ! Plus nous avancions, et plus la mer était agitée, Je crois qu’à ce moment-là, tout le monde était perdu et que nous avons prié tous les dieux possibles et imaginables… mais bizarrement, à aucun moment nous ne nous sommes sentis en danger. »

Finalement, le bateau se rapproche de la côte « le temps s’était un peu dégagé et nous avons pu observer un magnifique coucher de soleil, » explique Perrine.
Teamwork40 rejoint finalement le port de Camaret à 22h30.

Perrine conclut : « Très sincèrement, c’était vraiment dur, mais on a passé des moments exceptionnels ! Et ça nous en fait des choses à raconter ! Nous nous sommes couchés complètement éreintés mais avec des étoiles plein les yeux (et le cerveau qui continuait de tanguer) ! »

 

© Christophe Breschi

ÉTAPE 15 ROSCOFF – LEZARDRIEUX

GRAND PLAISIR À BORD

Matthieu, Pierre-Antoine, Philippe et Thomas prennent la suite de ces étapes françaises, accompagné d’Alain et de Gérald.
Le départ est donné à 9 heures. Après avoir hissé la grand-voile l’équipage met le cap vers Lézardrieux. La traversée est très agréable et les Teamworkers ne boudent pas leur plaisir.
Pierre Antoine raconte

« Le cliquetis des vagues sur la coque est très agréable, les paysages sont superbes et le soleil se reflète sur l’eau. À bord chacun donne la main à la patte pour les différentes tâches, Alain et Gérald sont des puits de connaissance et on pourrait rester des heures à les écouter, comme des enfants avant de s’endormir. Le temps est comme suspendu au milieu de cette immensité.»

En fin de journée, le Phare du Paon et la Chapelle Saint Michel sur l’île de Bréhat à l’horizon indique que l’étape s’apprête à prendre fin.

Les Teamworkers sont ravis, Pierre-Antoine conclut :

« Je me découvre un pied marin après cette aventure, et je n’ai qu’une seule envie, c’est d’y retourner ! Quoi ? Mardi on bosse ? »

© Matthieu Barrier

ÉTAPE 16 LEZARDRIEUX – CHERBOURG

UNE IMPRESSION DE PUISSANCE PHÉNOMÉNALE

Enfin, Geoffrey, Aymeric et Olivier viennent conclure ce premier passage en France aux côtés de Gérald et Anna-Maria.TeamWork40 met les voiles aux alentours de 9h du matin direction Cherbourg. Gérald prévient les Teamworkers que la navigation se fera au près avec un  vent de 20 nœuds.

La traversée se fait en trois parties pour les participants. Geoffrey raconte :

« Dans un premier temps nos deux skippers favoris nous sollicitent régulièrement pour choquer le Gennaker, abattre une ou deux drisses et de temps en temps barrer à la place de l’autopilote.
L’après-midi avance vite, et nous aussi : nous croisons à environ 10 nœuds. Le bateau donne une impression de puissance phénoménale, et pour ma part, j’observe avec admiration les manœuvres de nos skippers, qui ont bien compris qu’il ne fallait plus compter sur nous.Nous terminons nos 3 dernières heures de navigation ragaillardis, à grands coups de winch, et de matossage acharné. La nuit tombe désormais, et Cherbourg est en vue. »

A nouveau, les Teamworkers sont ravis de l’expérience vécue. Geoffrey conclut :

« Nous sommes tous les 3 ravis d’avoir vécu cette expérience absolument unique. Nul doute que notre regard sur ce sport sera désormais très différent : un mélange d’endurance, de force physique, de tactique, bref, une discipline tout aussi complète que difficile. »

© Geoffrey Aubertin

 

Photo couverture : © Christophe Breschi

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