Après plusieurs étapes le longs des côtés espagnoles, le Teamwork Sailing Tour a navigué le long du Portugal.
Retour sur les étapes 8 à 11.
ÉTAPE 8 CADIZ – PORTIMAO
ASSIMILATION EXPRESS DES TERMES MARINS
L’équipe constituée de Jérémie, Philippe et Aurélien a pris part au TeamWork Sailing Tour 2017 le samedi 8 avril. Le départ était prévu pour le lendemain mais les conditions météo ont poussé les skippers à reporter celui-ci au lundi 10.
TeamWork40 a finalement quitté le port de Cadiz à 11h30 le lundi, direction Portimao (Portugal).
L’étape s’est fait sur deux jours, de quoi laisser le temps aux TeamWorkers d’acquérir le vocabulaire propre aux marins : « On a défait les taux et chaussettes, choqué et bordé les bastaques, écoutes, drisses des différentes voiles, génois, spis, trinquette ; on a hissé la GV à l’aide des winchs et surtout regardé au large pendant des heures de méditation, accompagnés du bruit des vagues, des bouts et poulies s’entrechoquant et frappant la coque du class40, ainsi que des voiles claquant au gré des vents, » raconte Aurélien.
Après une nuit en mer le vent est plus faible et l’arrivée à Portimao se fait finalement au moteur.
« Encore une belle expérience brute de vie grâce à Teamwork, » conclut Jérémie.
© Jérémie Tessaro
ÉTAPE 9 PORTIMAO – CASCAIS
TEAMWORK40, UNE VRAIE BÊTE DE COURSE !
Le mercredi 12 avril 2017 l’équipe de TeamWorkers composée de Nicolas et Aurelio et accompagnée des skippers Alain et Bertrand est partie de Portimao direction Cascais (Portugal).
Les amarres sont larguées à 11 heures. Les prévisions météo de la veille se confirment : le vent n’est pas de la partie, départ au moteur. Ce n’est qu’à l’approche du cap Saint Vincent, 5 heures plus tard, que le vent fait finalement son apparition.
Nicolas raconte :
« A l’approche de ce fameux cap, le vent forcit un peu et nous pouvons couper le moteur et sortir le génois. C’est à ce moment que l’on se dit que la navigation commence vraiment. Plus de bruit excepté celui des vagues sur la coque et cette brise marine qui a une odeur si particulière, enivrante. Pour moi qui ai déjà fait un peu de voile, le comportement du bateau dans ce petit temps est impressionnant, une vraie bête de course.»
Finalement, le vent se maintient pour toute la suite de la traversée, engendrant principalement une navigation au près. Après quelques dernières manœuvres à la barre afin de ne pas ralentir le bateau, l’apparition des côtes de Cascais sonne la fin proche de la traversée.
Nicolas conclut :
« Les côtes apparaissent au loin, signe que l’aventure est bientôt terminée. Ces 24 heures en mer, hors du temps, resterons gravées dans nos mémoires. »
© Nicolas Lecomte
ÉTAPE 10 CASCAI – BAIONA
2 NUITS EN MER
Le samedi 15 avril, l’équipe de Teamworkers constituée de Pierre et Simon quitte la ville de Cascais au sud-ouest de Lisbonne aux côtés des Skippers Alain et Bertrand pour la première étape de 3 jours.
Contrairement à l’étape précédente le vent ne fait pas preuve de timidité et sa présence se fait sentir dès le départ.
Pierre raconte :
« Nous partons avec un vent plutôt sympa qui monte à 17 nœuds. Je monte la Grande voile (18 mètres) en essayant de faire un record, au moins personnel ! La Houle et les vagues sont pris de face, le bateau étant au près pour remonter vers le nord, notre destination. »
Après une belle nuit étoilée, le vent est plus faible et le bateau navigue au moteur, ce type de navigation frustre parfois les TeamWorkers, souvent désireux de naviguer à la Voile, ici ce n’est pas le cas. En effet ce temps plus calme permet à l’équipe de profiter pleinement du spectacle offert par de nouveaux compagnons de bord, les dauphins. « C’est fantastique ! » commente Pierre avant de conclure :
« Le matin, après une très bonne nuit, c’est l’approche et l’arrivée à Biaona en Galice en Espagne, et après avoir pris une bonne douche au port nous nous gavons de poulpes grillés. »
© Christophe Breschi
ÉTAPE 11 BAIONA – LA COROGNE
TENIR LE CAP
Le vendredi 21 avril c’est au tour de Laurent et Samuel encadrés par Anna-Maria et Gérald de prendre part au TeamWork Sailing Tour 2017. Le départ est donné à 10h, le soleil est au rendez-vous.
Après quelques réglages et les premières prises en main des Teamworkers, le bateau suit son cap. Laurent explique :
« Il faut sans cesse corriger à la barre l’orientation du bateau qui est soumis aux contraintes des vagues, et des sursauts de vent, et dès que je le laisse s’écarter du cap donné par le Chef de bord, le bateau réagit : si on remonte trop au vent, les penons intérieurs tombent, le génois se dégonfle et la vitesse du bateau s’effondre. »
Alors que la traversée se poursuit, le bateau franchit un couloir d’accélération des vents, un vent qui monte jusqu’à 20 nœuds ! « Le bateau est calé sur sa gite et accélère : 7, 7.5, 8, 8.3, 8.9…. ‘Whaouh’ ! » Raconte Laurent.
Le bateau retrouve finalement son calme, les milles défilent, il franchit finalement le Cap Finistère aux alentours de 20h.
Après une courte nuit de sommeil, l’équipage arrive au port de La Corogne à 6h du matin le samedi 22 avril.
Laurent conclut :
« Il est 6h00 du matin, le voyage arrive à son terme, et le soleil se lève… le contrat est rempli, on en a pris plein les yeux !
Sarah est déjà au quai, on débriefe, et on part à la recherche d’un café… pas gagné à ces heures en Espagne. 😉»
© Laurent Ortet
Photo de couverture : © Nicolas Lecomte
