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Transat AG2R La Mondiale - plus de peur que de mal pour Justine et Isabelle - ©

Transat AG2R La Mondiale – plus de peur que de mal pour Justine et Isabelle

Le 3 mai 2018

Jointe par l’organisation aujourd’hui, Justine Mettraux raconte leur mésaventure de la nuit dernière. En pleine nuit noire, alors qu’Isabelle Joschke était à la barre, le figaro TeamWork a tapé un OFNI (objet flottant non-identifié). Plus de peur que de mal, les dégâts ne semblent pas trop importants et n’empêchent pas les filles de continuer leur route vers Saint-Barthélémy et de garder le moral.

« C’est un peu plus glissant la nuit, mais dès qu’on arrive au lever du jour, ça se réduit. Les nuits sont longues. le début de nuit est vraiment sombre, on n’a pas de lune en début de nuit on a vraiment peu de visibilité, ce n’est pas facile de barrer dans ces conditions. On est contente quand la lune se lève et quand le jour revient car c’est plus simple de trouver ses marques.

Niveau glisse, ce serait plus sympa si c’était un peu plus fort. Dès qu’il y a 23-24 nœuds, c’est plus sympa. On est contente dès qu’on touche un peu plus d’air. Quand on est fatigué et que c’est un peu plus mou, c’est un peu plus dur pour faire marcher le bateau. Trouver le réglage assez fin, c’est pas facile parce qu’on navigue de travers, le vent aussi un petit peu. On n’a pas trop le même angle avec les vagues.

On a eu un peu un choc cette nuit parce qu’on a tapé un container assez fort, mais ça ne nous empêche pas de faire la route sur Saint-Barth. On ne s’y attendait pas trop, on n’a pas trop trop de dégâts sur le bateau et ça nous empêche pas de continuer notre route. On pense que c’est un container. On n’est pas certaines, parce qu’il fait vraiment nuit noire, on n’a rien vu du tout, mais le choc était vraiment dur, on s’est dit que ça ne pouvait pas être un animal. C’est sûr que les containers et les objets flottants, de temps en temps on n’a pas de chance et tu tapes.

Une partie des varangues ont sauté, pas de dégâts sur les safrans, sur la quille, on n’arrive pas à voir ce qu’il y aurait, mais ce n’est pas trop grave. Ça ne remet pas du tout en question la course. Ça ne nous a pas empêché d’aller vite cette nuit. C’était Isabelle qui barrait, je venais de rentrer. On n’a pas été blessé du tout. Il n’y a pas eu de mal.

Le moral est plutôt bon. On est toujours tout prêt des Perles de Saint Barth qui nous ont dépassé dans la nuit, sur lequel on est en train de revenir ce matin. On va essayer de bien faire marcher le bateau ces prochains jours.

Hier il a fait bien beau, aujourd’hui c’est toujours bien couvert et il n’y a trop de différence entre le jour et la nuit. J’ai profité hier de me doucher, la journée était parfaite pour ça. Isa, elle devrait en profiter aujourd’hui. »

 

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